Trois saisons pour mettre fin au jeu le plus mortel ! En réalité, la saison 2 a été coupée en deux saisons et tourner en un bloc pour des raisons évidentes de marketing. Mais, ça se voit dans la narration et cela nuit à la saison 3 est dernière…
Tout d’abord, Cheol-su, le petit camarade de notre célèbre poupée Young-hee se fait attendre apparaissant uniquement en épisode 3 pour le jeu de la corde à sauter. Alors, que ce poupon était la révélation et la menace qui nous a été proposée en cliffhanger de saison 2… La saison 3 propose des jeux bien moins enfantins et la violence qui était déjà de haut niveau est encore plus exacerbée à en vomir. Autant, si la saison 2 m’avait un peu remise dans le jeu en croyant en l’éventuelle rébellion de Gi-hun et sa revanche au nom de l’humanité, la saison 3 m’a plongée dans un profond dégoût. Chaque personnage éliminé me donnait envie de vomir car ce sont des êtres humains qui sont écrasés au sol, qui sont torturés de manière ignobles et ce sont des êtres humains qui se suicident… C’est atroce ! Combien de fois j’ai détourné le regard notamment l’épisode de la corde à sauter qui m’a rappelé celui de la corde en saison 1 qui m’avait traumatisée.
Cette saison 3 est un pur massacre avec une glamourisation de la torture entre êtres humains. Vous allez me dire que c’est le principe de Squid Game et c’est justement ce qui me rend mal à l’aise avec cette série. Alors, oui, j’ai regardé comme beaucoup et j’ai même eu du mal à rentrer dans la saison 3. Maintenant, je sais, j’ai vu et je peux dire que cette série est malsaine racontant un triste état de notre humanité.
Nous ne sommes pas des chevaux. On est des êtres humains !

J’aimerais garder en tête cette citation du joueur 246 avant de s’élancer dans le vide (parce qu’il n’a pas le choix car vivre avec ses atrocités est impossible pour un véritable être humain). J’aimerais croire en cette phrase comme une morale de l’histoire mais quand je vois le cameo de Cate Blanchett jouait au Ddakji et donnait des gifles bien puissantes à un SDF aux États-Unis, je me dis que le jeu n’est pas fini et que les êtres humains n’ont rien compris ou Netflix a compris comment assurer sa richesse. En effet, cette scène finale laisse sous-entendre que le projet de David Fincher d’un Squid Game américain est en bonne route et je ne suis par certaine qu’il faut s’en réjouir…
À défaut, dans cette série bien sombre, j’ai tenté de trouver un peu le sourire grâce au bébé en effets spéciaux, pas vraiment une franche réussite, mais chacune de ses apparitions a tout de même quelque chose d’amusant. Pour conclure, je vous laisse méditer une citation bien déprimante du réalisateur Hwang Dong-hyuk dans le documentaire Squid Game : Conversation qui dit :
C’est en réalité une métaphore du monde réel, un monde où le capitalisme alimente une compétition sans relâche. Tant que cela ne s’arrête pas, ce jeu ne s’arrêtera pas non plus.
Les trois saisons de Squid Game sont à voir sur Netflix !


