The Hot Zone est la septième série de la chaîne National Geographic. Il faut savoir que c’est une chaîne qui est spécialisée sur les documentaires autour de la nature et la science et parfois elle étend son savoir à la culture et l’histoire. Donc, les séries que vous trouverez sur la chaîne seront toujours inspirées de faits réels comme ce fut le cas pour la série Genius sur Picasso et Einstein. The Hot Zone ne déroge pas à la règle puisque c’est une histoire « inspirée par des faits réels », c’est indiqué en début de chaque épisode de cette mini-série de 6 épisodes de 45 minutes. Alors, oui la menace de l’Ebola sur le sol américain en 1989 était réelle. Une maladie peut connue à l’époque et qui sévit surtout en Afrique faisant des rages…

A l’origine, The Hot Zone c’est un livre de Richard Preston intitulé « The Hot Zone : The Terrifying True Story of the Origins of the Ebola Virus » (The Hot Zone : La terrifiante histoire vraie des origines du virus Ebola) publié en 1994. Ce livre dont Ridley Scott avait obtenu les droits devait être un film mais le film Alerte ! (The Outbreak) sorti en 1995 a découragé l’initiative. C’est finalement en 2019 que The Hot Zone voit le jour en format mini-série pour National Geographic avec des acteurs de renom comme Julianna Margulies (The Good Wife), Liam Cunningham (Game of Thrones), Topher Grace (That 70’s Show), Noah Emmerich (The Americans), Robert Sean Leonard (Dr.House) et Paul James (Greek).

Le saviez-vous ? Le personnage de Nancy Jaxx, interprétée par Julianna Margulies, existe vraiment et qu’elle a vraiment eu un rôle clef dans cette menace sanitaire. Mais, le personnage de Wade Carter, interprété par Liam Cunninghan, n’existe pas. Il représente ces scientifiques de terrain dans les années 70 qui ont vu l’Ebola de près en Afrique et ont alerté les autorités sans être pris au sérieux. C’est pourquoi, on voit des flashbacks dans la série avec le Dr. Carter en Afrique à la recherche de malade.

THE HOT ZONE : une série anxiogène

Si vous êtes hypocondriaque de haut niveau, The Hot Zone n’est peut-être pas la série idéale pour vous. C’est le genre de mini-série qui vous donne l’impression d’être atteint de l’Ebola juste en la regardant. En même temps, c’est un gage de qualité car la série parvient à vous rendre angoissé de toute maladie.  D’autant plus, quand la mention « inspiré de faits réels » apparaît en début d’épisodes, vous vous dites mais comment ça a pu arriver sur le sol américain ! C’est encore plus angoissant quand on vous parle d’un virus qui est dans la catégorie « niveau 4 » de la Hot Zone à savoir le genre de virus pour lequel on n’a pas de remède. C’était le cas de l’Ebola à cette époque et encore aujourd’hui, il n’y a pas de cure mais seulement des médicaments pour atténuer les symptômes. En plus, quand vous voyez dans quel état se trouve l’homme que l’on voit au début de la série se trouve, vous avez tout sauf envie de contracter sa maladie !

Personnellement, je n’y connais pas assez dans les procédures dans ce genre de cas mais les spécialistes américains ont l’air de dire que la série contient quelques erreurs médicales principalement. C’est ce qui est reproché principalement outre-atlantique. De mon point vue de téléspectatrice, cette mini-série fait le job. Elle est assez anxiogène pour son genre celui de la catastrophe et on se laisse assez facilement embarqué, non sans angoisse, dans cette histoire. Dès que Nancy se coupe la main avec un couteau en faisant la cuisine, j’étais stressée. C’est très étrange car cette série est vraiment angoissante mais on a envie de poursuivre rien que pour savoir à quel point on peut supporter cette angoisse qui a été vécue par de véritables individus dans les années 90. The Hot Zone fonctionne bien, on a un vrai coup de chaud en regardant la mini-série.