Immersion dans le Miami des années 70/80, une époque où Roman Compte, un immigré cubain, était le manager du Mutiny Hotel, l’épicentre du glamour et de la cocaïne. Le Mutiny Hotel, comparable à Casablanca mais sous cocaïne, abritait une boîte de nuit glamour, un restaurant et un hôtel. Il attirait des hommes d’affaires, des politiciens, des trafiquants de drogues internationaux, des agents de la CIA et du FBI, des mannequins, des sportifs célèbres et des stars de la musique. Au centre de ce monde se trouvait Compte, s’efforçant de maintenir l’équilibre tout en poursuivant son rêve américain. HOTEL COCAINE est une série de Chris Brancato à qui on doit Narcos, Godfather of Harlem et Griselda.
Lors du festival Séries Mania, Chris Brancato, qui est un ami du festival depuis quelques années et une fois président du jury, a souhaité présenter en avant-première sa série HOTEL COCAINE en présence du réalisateur Guillermo Navarro (épisode 1,2,7 & 8) ainsi que des acteurs Danny Pino (Roman Compte), Michael Chiklis (Daminic Zulio), Yul Vazquez (Nestor Cabal) et Tania Watson (Marisol).
Duo Danny Pino et Michael Chiklis !
Si vous voulez découvrir une belle amitié derrière l’écran, je vous invite à découvrir mon interview plein d’amour entre Danny Pino et Michael Chiklis !
Duo Yul Vazquez et Tania Watson !
Les acteurs interprètes deux personnages proches du héros Roman Compte et forment un super duo en interview !
Les secrets de fabrication de la série Hotel Cocaine !
Sur le tapis violet de Séries Mania, Chris Brancato m’a révélé sa source d’inspiration ainsi que son process d’écriture ! En conférence de presse, je l’ai davantage interrogé sur les secrets de la série.
Chris, entre Narcos et Godfather of Harlem, il semblerait que vous avez une appétence pour le monde de la drogue. En quoi cet univers vous permet de créer des bonnes séries ?
Chris Brancato : « Tout d’abord, j’aime regarder des séries policières. Évidemment, le trafic de drogue est très violent et dangereux, avec des enjeux élevés. C’est quelque chose dans lequel aucun de nous, à ma connaissance, n’est impliqué. C’est donc amusant de créer des histoires sur les criminels et ceux qui tentent de les attraper. En même temps, il est très important pour moi que ces séries ne fassent pas la promotion des drogues. Les méchants se font attraper ou tuer. Il y a de la douleur derrière chaque plaisir, et c’est ce que cette série reflète. Principalement, cette série est basée sur un homme réel nommé Roman Compte, qui était le manager du Mutiny Club à la fin des années 70, et c’est un voyage fictif à travers le cœur des ténèbres qu’était Miami à cette époque. »
Avez-vous imaginé plusieurs saisons pour Hotel Cocaine ?
Chris Brancato : « Sans aucun doute. Nous avons un plan pour plusieurs saisons, impliquant évidemment le développement de la relation entre Roman et Nestor, ainsi que les relations avec les familles et divers adversaires. Dans cette première saison, ce sont les Colombiens. Il pourrait y avoir d’autres adversaires par la suite, mais oui, il y a un plan de jeu sur plusieurs saisons. »
Quels ont été les défis de l’écriture et la réalisation d’Hotel Cocaine ?
Chris Brancato : « Les défis ici étaient les mêmes que pour toute première saison d’une nouvelle série. On tâtonne un peu pour trouver sa voie. Nous avons terminé les scripts avant une grève des scénaristes à Hollywood, ce qui nous a permis de commencer le tournage sans pouvoir faire d’ajustements. Heureusement, nos premiers scripts étaient bons, mais ensuite, les acteurs ont fait grève, causant des retards interminables. Guillermo et moi avons beaucoup discuté pour équilibrer les dialogues et les éléments de l’intrigue, ce qui fait partie de notre partenariat créatif. Ce qui a rendu l’écriture particulièrement difficile, c’était de déterminer ce que cette série allait être, au-delà d’une simple série sur la drogue. Nous avons un propriétaire d’hôtel hédoniste, des histoires familiales, une histoire de ces filles, et tout cela nécessite une calibration à chaque étape. »
Guillermo Navarro : « C’est le choix d’un pari sur un langage cinématographique fort pour raconter l’histoire visuellement, plongeant le spectateur dans cette époque. Le Mutiny était un lieu de spectacle, de divertissement et de transactions, où tout le monde voulait être. Cela a nécessité des chorégraphies et des choix audacieux. Le premier épisode était crucial pour tout mettre en place, et nous avons pris des risques qui se sont avérés payants. Le langage cinématographique a aidé à raconter l’histoire, montrant comment Miami est devenue le centre du trafic de cocaïne et comment le Mutiny est devenu le lieu emblématique où tout se passait : affaires, surveillance, accords, etc. C’était le cœur du conflit à Miami à cette époque, et nous connaissons tous les conséquences de cela. »
Hotel Cocaine (8×60′) est disponible sur Ciné Plus OCS
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