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CANNESERIES saison 5 : la compétition officielle internationale !

La compétition officielle internationale du festival CANNESERIES compte 10 séries sélectionnées. Ces séries soigneusement choisies sont évaluées par un jury prestigieux composé d’Anne Marivin, Denis O’Hare, Olafur Darri Olafsson, Sami Outalbali, Daniel Pemberton et présidé par l’acteur Fanny Herrero. La compétition officielle d’un festival est toujours à surveiller  de très près car ce sont les pépites qui envahiront sûrement vos écrans bientôt ! Je cours après les projections et je vous donne mon avis sur cette sélection internationale de CANNESERIES saison 5.

 

 

AUDREY EST REVENUE

Canada (10×24′)

Pitch : Une jeune fille de 17 ans est retrouvée inconsciente, en pleine nuit, sur la route d’un petit village. Seize ans plus tard, l’impossible se produit : Audrey revient d’un long coma. Elle doit réapprendre à vivre dans une époque qu’elle ne comprend plus. Tout a changé autour d’elle et sa garde rapprochée ne fait pas exception. Au fil des épisodes, la mémoire lui revient peu à peu, et s’ouvre sur les événements qui l’ont plongée dans le coma, lui révélant en morceaux de casse-tête ce qui s’est réellement passé ce soir-là…

Une histoire très touchante avec quelques touches d’humour pour raconter ce miracle incroyable du retour d’Audrey à la vie. La jeune femme réapprend à vivre et découvre un monde bien changé autour d’elle. Elle doit alors trouver sa place. C’est un récit à taille humaine au sein d’une famille comme les autres qui doit faire face à un événement extraordinaire. Florence Longpré est incroyable dans le rôle d’Audrey et elle est entourée d’une pléaïde d’acteurs tous aussi talentueux les uns que les autres.

Avis :

 

BANG BANG BABY

Italie (10×50′)

Pitch : 1986. Alice Giammatteo a 16 ans et vit avec sa mère Gabriella dans un petite ville ennuyeuse au nord de l’Italie. Son existence adolescente banale et monotone ne pourrait pas être plus à l’opposé de ce que l’on voit à la télévision. Mais tout change lorsqu’elle est subitement confrontée à une révélation : elle découvre que son père, Santo Maria, qu’elle croyait mort depuis des années, est en vie. Déterminée, elle part pour Milan le rencontrer et se retrouve envahie par la famille de son père : les Barones, clan de la branche milanaise d’une mafia. À sa tête, son impitoyable grand-mère Nonna Lina. Par amour pour son père, Alice sombre doucement dans le monde criminel.

Quand Alice fait la rencontre de sa famille paternelle, elle se découvre une appartenance à la mafia. Dès lors, son existence va changer et que va-t-elle faire de cette révélation ? Prendre un chemin inattendue. Il y a un côté rock’n’roll dans cette série qui se déroule dans les années 80 qui donne envie de poursuivre Alice dans ses péripéties de futures mafieuses en devenir. Comment souvent avec certaines productions italiennes, il y a un petit manque de rythme et des longueurs mais Ariana Becheron, la révélation de cette série parvient à les effacer en partie par son talent qui crève l’écran.

Avis :

 

EL INMORTAL

Espagne (8×50′)

Pitch : Dans les années 90, un gang qui contrôle le trafic de cocaïne et le milieu de la nuit madrilène, fait couler beaucoup d’encre : « Les Miami ». Son nom effraye chaque personne qui l’entend. El Inmortal est une série policière qui retrace l’histoire de Jose Antonio et son organisation. Un homme devenu l’un des trafiquants de drogue les plus puissants d’Europe, et qui a survécu à un nombre inconcevable de tentatives d’assassinat, faisant de lui une légende. Voici l’histoire inspirée par son règne et la ville qui l’a vu mourir tant de fois.

Une affaire de baron de la drogue en Europe et à l’espagnol. Cette série ne révolutionne pas tellement le genre même si le héros paraît increvable dans les deux sens du terme. On a l’impression de voir un mini-Pablo Escobar délocalisé en Europe. Malgré des fusillades dans tous les sens, la série manque cruellement de rythme.

Avis :

 

THE DREAMER – BECOMING KAREN BLIXEN

Danemark (6×45′)

Pitch : Après 17 ans au Kenya, Karen a tout perdu : l’amour, l’argent, le travail, la maison et la santé. La série met en scène une femme qui lutte pour s’émanciper de ses démons, des attentes de sa famille et des normes de la société des années 30 afin de retrouver sa liberté et s’accomplir. Après avoir touché le fond, brisée et fragile, elle bouleverse son destin pour émerger en tant qu’artiste unique. Voici comment Karen Blixen (1885-1962) est devenue autrice.

Sur le papier la vie de Karen Blixen paraît passionnante mais à l’écran, elle est un peu ennuyeuse. Peut-être que l’héroïne rêve trop et n’agit pas assez. En effet, les épisodes sont un peu longs avec des discussions à n’en plus finir. Cependant, Connie Nielsen propose une jolie interprétation du personnage de Karen Blixen.

Avis :

 

THE LESSON

Israël (6×40′)

Pitch : Une discussion politique entre Amir, enseignant de 43 ans, et Lian, lycéenne de 17 ans, se transforme en véritable conflit émotionnel aux proportions dépassant largement la salle de classe. Dans un combat pour la justice, Amir et Lian ne céderont pas, même quand la situation dégénère et vient bouleverser leurs vies à jamais. 

Quand un sujet de classe devient un sujet de société. On peut considérer l’école comme une mini-société à part entière et  à l’intérieur de celle-ci résonne les maux de l’extérieur. C’est exactement de ce postulat que part cette série israélienne. Le débat qui anime le professeur Amir face à son élève Lian. Sans prendre partie, la série parvient habillement à nous faire réfléchir sur les propos des deux protagonistes qui ont encore plus d’échos dans un pays comme Israël.

Avis :

 

1985

Belgique (8×50′)

Pitch : Avec une série de crimes connus et non résolus en Belgique comme toile de fond, 1985 démarre lorsque trois amis – Vicky, son frère Franky et son meilleur ami Marc – prennent un nouveau départ en déménageant à Bruxelles. Tandis que leur vie de jeune adulte et leurs carrières sont lancées, le trio va perdre son innocence et ses illusions lorsqu’il se retrouve au milieu de ces terribles évènements qui ont choqué une génération et marqué un pays tout entier.

C’est une histoire très belge mais qui me semble nécessaire de connaître. La série parvient à embraquer le téléspectateur dans ce scandale national à travers le prisme de trois jeunes personnages fictifs. C’est un sujet pas évident, bien réel et dont les victimes n’ont pas encore obtenu la justice méritée. Le fait de voir les vraies images à la fin des épisodes font l’effet d’un électrochoc rappelant que la fiction est très proche de la réalité.

Avis : 🙂

 

AFTERGLOW

Norvège (7×40′)

Pitch : Voici Ester, celle que vous pensez immortelle car il est simplement impossible de penser à un monde sans elle. Lorsqu’elle apprend qu’elle a un cancer, tout son entourage est affecté. Son mari, ses enfants, ses amis. Ils commencent tous à questionner leurs propres vies et mortalité. Cette histoire aurait pu être le triste récit d’une femme mourante mais Ester ne l’aurait pas permis. Au lieu de ça, c’est une histoire d’Amour, et de Vie, et sur toutes ces choses incroyables, et parfois idiotes, que l’on fait avant de mourir.

Difficile de ne pas être touchée par le sort d’Ester et l’impact que son cancer a sur sa famille mais surtout ses amis. Cette série raconte un récit poignant teinté d’humour pour raconter le cheminement d’une femme qui ne souhaite pas devenir triste à cause de la maladie. C’est une ode à la vie et une histoire profondément humaine.

Avis : 😃

 

JEUX D’INFLUENCE – LES COMBATTANTES

France (6×55′)

Pitch : Un ministre de l’agriculture pris au piège de l’exercice du pouvoir, un lobbyiste prêt à tout pour étouffer un scandale sanitaire, des mères de famille démunies face au drame qui les touche, une journaliste acharnée à découvrir la vérité…

La première saison nous avait ouvert les yeux sur les lobbys et dans cette suite Jean-Xavier de Lestrade réitère mais en se penchant sur le sujet de l’agriculture et reprenant quatre de ces personnages phares dans un tout autre contexte. Cet opus nous interroge tout autant sur la question des lobbys mettant en lumière ces jeux de pouvoirs de l’ombre aussi fascinant qu’inquiétant.

Avis : 🙂

 

PUNISHMENT

Allemagne (6×60′)

Pitch : Six perspectives cinématographiques. Six visions artistiques. Six histoires dramatiques… = une série anthologique haut de gamme, basée sur des nouvelles de Ferdinand von Schirach, réalisée comme une vitrine innovante par six des réalisateurs les plus importants et les plus passionnants d’Allemagne.

Il y a un peu une ambiance Kafkaïenne dans cette anthologie qui tourne vite à l’angoisse. Il faut aimer le style et ce côté un peu absurde.

Avis :

 

SOULS

Allemagne (8×45′)

Pitch : À Stockholm, Allie, une pathologiste enceinte, tente tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher son mari et pilote d’avion, Leo, d’embarquer pour un vol. À Berlin, Linn, 25 ans, intègre une secte dont les membres veulent désespérément croire à une vie après la mort pour diverses raisons. Dans un hôpital allemand, Hanna se réveille après un grave accident de voiture et se demande comment son fils de 14 ans, Jacob, a réussi à les sauver tous les deux de la noyade. Quelques jours après l’accident, Jacob prétend soudain se souvenir d’une vie antérieure où il était le pilote d’un avion disparu et va alors changer le destin de ces trois femmes. Jacob ment-il ou serait-ce la vérité ?

C’est mystique, c’est confus. En fait, on sent une bonne idée mais c’est incompréhensible. La construction narrative est très laborieuse. Heureusement, l’aspect visuel a été plus soigné. Mais après un épisode, il est comme difficile de poursuivre.

Avis :

 

Prenez vos billets sur le site de CANNESERIES

 

Lubiie

Experte dans le domaine des séries, blogueuse passionnée depuis 2006, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival et intervieweuse aux multiples questions en séries. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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