Quand un personnage de gag devient une série sur Disney + ! CHAD POWERS, c’est le titre de la série mais aussi du personnage que s’est créé, Eli Manning, ancien quaterback de football américain des New York Giants. En 2022, Eli Manning s’est transformé en Chad Powers à l’aide d’une perruque et de prothèses pour passer les essais de football américain de l’université de Penn State en candidat libre, c’est-dire sans bourse. Après avoir impressionné les coachs et amuse tout le monde avec son attitude, il a révélé sa véritable identité, créant un moment culte et viral. C’est alors que Michael Waldron a imaginé une série à partir de ce gag et donc Chad Powers, la série est née et Chad Powers, c’est Glen Powell !
Huit ans après avoir mis fin à sa carrière prometteuse : le quarterback Russ Holliday tente un retour improbable. Déguisé en Chad Powers un drôle de type bourré de talent, il rejoint l’équipe des South Georgia Catfish.
Pourquoi regarder la série CHAD POWERS ?
Double Glen Powell ! Le comédien signe une jolie performance sous cette double identité : affublé d’une perruque ridicule et de prothèses peu avantageuses, Glen Powell doit en plus composer avec un accent nasillard bien loin de son image de sex symbol du moment. Glen Powell tient bien la série sur ses épaules.
Ted Lasso rencontre Mrs. Doubtfire ! Même si Russ Holiday n’est pas très sympathique son alter ego Chad Powers a un petite touche Ted Lasso et la partie déguisement fait évidemment penser au célèbre rôle de Robin Williams en costume de Mrs. Doubtfire. D’ailleurs, la série fait une référence direct au film qui aide le héros a sauté le pas du déguisement !
Réflexion sur la célébrité, la deuxième chance et l’image ! Au-delà du gag, la série interroge la culture du sport, de rédemption, de l’importance de la perception des autres ce qui peut rendre l’histoire plus profonde que l’idée de base. Puis, ce n’est pas une pure comédie, le ton n’est pas si léger.

Attirée par le comédien Glen Powell qui grimpe à Hollywood tel un Top Gun et mon amour sériel du football américain à la Friday Night Lights, Chad Powers était une série que j’attendais. En plus, je découvre que le fantastique Michael Waldron, que j’ai rencontré pour Heels, est à l’ouvrage. Mais, je reconnais avoir été un peu déçue. Tout d’abord, Glen Powell est un meilleur Russ Holliday que Chad Powers. Par ailleurs, il doit défendre un personnage un peu antipathique que l’on a dû mal à apprécier peu importe son identité et même aimer le détester reste aussi compliqué. L’idée de partir de ce gag d’Eli Manning est audacieux mais on a l’impression que le sujet n’est pas assez travaillé et cela reste très superficiel avec l’impression de voir une comédie à sketchs par moment comme le passage où Chad lutte avec une mouche incrustée dans une prothèse devant un témoin qui s’affole sans comprendre l’absurdité de la situation. Comédie n’est peut-être pas le bon terme car la série oscille maladroitement entre comédie absurde, satire et drame sans réussir à trouver une tonalité cohérente. Chad Powers a peut-être su faire illusion lors des essais mais le touchdown est pas marqué en série.
Chad Powers (6×60′) est disponible sur Disney Plus !



