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Gone : parti pour durer ?

Le saviez-vous ? Chaque heure, soixante-quinze personnes sont portées disparues aux Etats-Unis… A titre de comparaison, en France, c’est 5 personnes par heure qui disparaissent*. Dans les deux cas, c’est trop et inquiétant ! Mais, c’est aussi un bon sujet de série, non ?

Grâce à TF1, j’ai pu voir les deux premiers cas de la série Gone. Une série qui s’intéresse à une unité spéciale en charge des personnes victimes d’enlèvement. Kick Lanigan (Leven Rambin), rescapée d’un kidnapping enfant rejoint l’équipe Frank Novak (Chris Noth), son nouveau patron et celui qui l’a sauvé petite fille et John Bishop (Danny Pino). Mais, surtout Gone, c’est une collaboration inédite entre NBC Universal International Studios, RTL en Allemagne et TF1 ! Ces gros groupes audiovisuels de renom ont unis leur force pour construire cette série de 12 épisodes qui s’appuie sur le bestseller de Chelsea Cain intitulé « One Kick ».

 

Recette du procédural à succès

L’entrée en matière du pilote est efficace, attendri par le sort de la petite fille, on comprend tout de suite l’enjeu de la série. Après tout s’enchaîne,  pas le temps de faire dans les sentiments Kick, hésitante à rejoindre Frank et son équipe, se laisse convaincre, résout une enquête d’enlèvement et elle s’engage dans cette nouvelle aventure. Le temps est compté comme dans une enquête d’enlèvement tout se joue dans les premières minutes, les 42 minutes :).

La mécanique est bien introduite, bien huilée, ça se taquine en mode love entre Kick et Bishop et Frank fait office de pater familias, bienveillant envers sa protégée. En plus, l’enlèvement est un sujet tendance dans les fictions depuis 3-4 ans  (The Missing, Thirteen, The Five) donc consacrer un procédural a uniquement ce genre de scénario n’est pas bête. Cette série est parfaite pour TF1 et répond parfaitement aux attentes de son public plus enclin au policier et procédural que le pure feuilleton. Gone remplit sa mission et le dynamisme de l’action à l’américaine fait son effet. Par ailleurs, j’ai trouvé qu’il y avait comme une recherche à complexifier les intrigues d’enlèvement que ce soit dans le premier épisode ou le deuxième. Le coupable n’est pas si évident même si pas insoupçonnable.

Côté casting, même si Leven Rambin, plus habituée aux rôles de guest en séries, est la moins connue du trio de tête composé de Chris Noth et Danny Pino, elle apporte un peu de fraîcheur et un nouveau visage sur le petit écran, c’est toujours bien. Quant à Chris Noth et Danny Pino, entre New-York : police judiciaire (Law & Order) pour l’un et Cold Case pour l’autre, ils sont des habitués du style procédural et remplissent le job.

Comme vous l’avez compris, Gone répond tout à fait aux règles du procédural et pour TF1 dont la cible en est friande, cette série devrait être partie pour de beaux jours sur la chaîne. Même si je ne suis toujours pas fan du policier procédural américain, je reconnais qu’objectivement le boulot est bien mené et Gone correspond totalement à un type de public dont je ne fais pas partie. Comme il en faut pour tous les goûts, Gone est prometteuse dans son genre. Le genre de procédural où sans être accro à la série, on peut voir un épisode ou deux de temps à autres pour se divertir.

Ma note épisode 1 et 2 :

 

à voir sur TF1 !

 

Lubiie

Experte dans le domaine des séries, blogueuse passionnée depuis 2006, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival et intervieweuse aux multiples questions en séries. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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