Le 64ème Festival de Télévision de Monte-Carlo a choisi une présidente de jury de renom puisque c’est l’actrice Judith Light qui a eu cet honneur ! Une présidente de jury fiction, pleine de fougue, qui a fait sensation aux côtés des membres de son jury composé de Eriq Ebouaney (Braquo), Brendan Fitzgerald (directeur général de Secuoya Studios), Rachel Griffiths (Six Feet Under), Gabrielle Lazure (Un si grand soleil), Sarah Rafferty (Suits) et John Reardon (Hudson & Rex). Judith Light avait l’air ravie de cette première en tant que présidente de jury et elle a pris de le temps de répondre généreusement à l’ensemble des journalistes présents mais aussi de signer et prendre des photos avec un maximum de ses fans qu’ils soient derrière les barrières du tapis bleu ou lors d’un échange privilégié pendant la rencontre fans.

Pour rappel, Judith Light est une actrice renommée à Broadway, à la télévision et au cinéma. La France fait sa connaissance avec la comédienne dans la série des années 80, Madame est Servie où elle joue le personnage d’Angela Bower aux côtés de l’acteur Tony Danza. Angela Bower qui révolutionne la place de la femme pour l’époque car c’est elle la boss de Tony Danza et non l’inverse ! Après la gloire de Madame est Servie, Judith Light s’est illustrée dans de nombreux téléfilms mais aussi des rôles de guests récurrents comme dans New-York, Unité Spéciale dans le rôle de la juge Elizabeth Donnelly. Puis, elle a cédé à l’appel de Broadway et elle décroche deux Tony Awards pour ses performances sur les planches. En 2006, elle est davantage visible sur la scène internationale avec son rôle de Claire Meade dans Ugly Betty. 4 saisons et 74 épisodes plus tard, Judith Light rejoint le monde impitoyable de Dallas pour le reboot dans le rôle de Judith Brown Ryland. En 2014, l’actrice se fait remarquer dans son rôle de Shelly Pfefferman dans la série Transparent de Joey Soloway et premier pilote validé par Prime Video. Son personnage se démarque du lot comme elle me l’explique sur le tapis bleu du festival de Télévision de Monte-Carlo :
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Depuis Judith Light ne s’arrête jamais de tourner et elle semble bien s’amuser sur le petit écran que ce soit le temps d’une saison American Crime Story ou Before ou de quelques épisodes Shining Vale ou Poker Face, cette force de la nature continue de jouer de sa passion. D’ailleurs, elle sera dans la prochaine saison 3 de The Terror intitulée Devil in Silver.
C’est pourquoi j’ai interrogé Judith Light sur son sentiment sur les changements sur la fabrication de séries depuis l’époque de Madame est Servie jusqu’à présent ?
Comment je vois le secteur aujourd’hui ? C’est une période très difficile. C’est une époque très différente, un milieu très différent de ce qu’il était avant, surtout après les grèves et le Covid. Il est en train de s’étendre et d’évoluer, mais il n’a pas encore vraiment trouvé sa place ni la direction précise vers laquelle il va, selon moi. Donc je n’ai pas assez d’informations pour vous dire ce qui va se passer ou ce qui est en train de se passer.
Mais je dirais que, pour ma part, la façon dont je choisis mes projets, c’est avant tout en fonction du personnage. Qui est cette personne que j’interprète ? Qu’est-ce qu’elle signifie pour moi ? Je refuse beaucoup de projets parce que, pour moi, le plus important, c’est le personnage.
Ce n’est pas seulement une question de savoir « où j’en suis maintenant » alors que je vieillis ; je continue à travailler parce que ma vision du monde, mon attitude, évoluent et se transforment elles aussi. J’ai dû apprendre à accepter de ne pas savoir, à rester dans un espace d’incertitude. Mais n’est-ce pas ça, la vie ?
Alors, je ne sais pas si Judith Light nous a livré le secret de sa longévité mais ce qui est certain, c’est que j’ai rencontré une femme pétillante, pleine de vie et passionnée par son métier qu’elle a embrassé avec joie, il y a bien longtemps à présent et qui l’a fait toujours autant vivre ! C’est une belle rencontre et je sais que je n’ai pas été la seule touchée par Judith Light. Son nom famille décrit parfaite cette lumière qu’elle porte et transmet aux autres.