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Kepler(s) : le pluriel qui fait toute la différence dans ce polar !

Un nouveau flic débarque sur France 2. Son nom : Kepler mais on parle souvent de lui au pluriel, ça donne Kepler(s). Suite à une opération de police qui a mal tourné, Samuel Kepler, un flic à la santé mentale chancelante, est mis au vert au commissariat de Calais où il tente de se reconstruire avec sa femme Anne et leur fille Marion. Affecté à un simple travail de bureau, Kepler pense tenir ses démons à distance. Mais une mort va tout bouleverser. Mais les démons de Kepler, c’est lui-même. En effet, le flic a un trouble de personnalité qui fait qu’il est habité par des passagers. Ce sont des individus qui vivent en lui mais qui sont loin de Samuel Kepler. Ainsi, dans ce rôle Marc Lavoine joue une panoplie de personnalités très différentes , un flic droit et intègre Samuel Kepler mais aussi une brute (Raja), un dandy stratège (Arthur) et un petit garçon (Simon). Maintenant, vous avez compris le « s » entre parenthèse dans le titre de la série Kepler(s), plusieurs Kepler en un seul corps.

Dans son enquête à la recherche d’un tueur en série, Kepler est accompagné de l’agent Alice Haddad (Sofia Essaïdi) qui quitte l’uniforme pour l’occasion. Ce polar est raconté dans un contexte particulier celui de la jungle de Calais. J’ai eu l’opportunité de voir les 6 épisodes de 52 minutes qui compose la saison 1 de Kepler(s) et je vais essayer pour vous de décortiquer l’esprit de Kepler(s)…

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MARC LAVOINE (Samuel Kepler) REMI BICHET (Arthur) LAURENT FERNANDEZ (Raja) SACHA PIRLET (Simon) © France 2

Marc Lavoine et Sofia Essaïdi, un duo gagnant !

Ce n’est pas la première série de Marc Lavoine, on se souvient de lui dans Crossing Lines et l’acteur s’est aussi pas mal illustré pour ses talents d’acteur au cinéma. Dans Kepler(s), l’acteur se débrouille pas trop mal avec le concept de multi-personnalité même s’il aurait pu pousser un peu plus pour que l’on distingue mieux certains personnages des autres. Dans l’ensemble, ça tient la route même si j’ai trouvé que Marc Lavoine avait un peu perdu de son sex appeal, c’est peut-être le rôle qui fait ça ? A ses côtés, Sofia Essaïdi qui s’en sort bien dans le rôle d’Alice Haddad. Même si quand elle essaie de jouer les durs à cuire, c’est un peu trop exagéré. Néanmoins, il y a une bonne alchimie à l’écran avec les deux acteurs et leur duo fonctionne. C’est un point essentiel pour installer un énième policier sur France Télé…

 

Un pur polar !

Kepler(s) ça reste une série policière. Seul distinction de tous ceux que l’on connaît sur France Télé, le flic a des passagers qui l’habitent. Les scénaristes se sont inspirés d’un homme réel pour imaginer cette histoire. Billy Milligan, un américain arrêté à la fin des années 70, pour un crime dont il ignorait être le responsable. Ses psychiatres lui ont diagnostiquer un syndrome de dissociation des personnalités. Plus de 20 passagers peuplaient son esprit et se partageaient le contrôle de son corps. Comme quoi Kepler s’en sort bien avec seulement trois personnalités. A part ce trouble qui serait le fruit des abus de son père, Kepler reste un flic qui enquête sur une série de meurtre qui va l’obséder. Tout tourne autour de l’enquête et parfois, les passagers viennent perturber son enquête.

 

Bref, Kepler(s) fera sûrement les beaux jours de France 2 avec un autre flic à ajouter à la liste des policiers de la chaîne et heureusement, celui-ci a une atmosphère plutôt sombre qui dénote du reste du catalogue. Les 6 épisodes tiennent à peu près la route malgré un manque de rythme qui se fait sentir sur la durée de l’épisode et des dialogues un peu plats. Mais le duo Marc Lavoine et Sofia Essaïdi tiennent la barque comme il faut sans étincelle mais le job est fait et le polar est suffisament divertissant.

 

Lubiie

Experte dans le domaine des séries, blogueuse passionnée depuis 2006, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival et intervieweuse aux multiples questions en séries. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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