Quadras, c’est la nouvelle série d’Alix Poisson ! La nouvelle dans le sens la dernière en date parce que cette actrice talentueuse enchaîne les rôles en séries que ce soit Les Revenants, Parents : Mode d’emploi, Disparue, The Collection ou sa prochaine Lobby, c’est une figure bien connue du petit écran. Dans Quadras, elle est la future épouse de François-Xavier Demaison qui lui a demandé en personne de devenir sa femme de jouer le rôle d’Agnès. Ravie, elle m’a expliqué en détail en quoi ce rôle est un beau challenge pour elle.

Comment en êtes-vous arrivé à jouer le rôle d’Agnès dans Quadras ?

Alix Poisson : « C’était très marrant ! C’est François-Xavier (Demaison) qui m’a appelé l’été avant qu’on tourne. On se connaissait car on avait fait Disparue ensemble. On s’était vraiment bien entendu. C’était un coup de coeur amical et professionnel. Il m’a appelé l’été et comme il est très drôle, il m’a dit ‘dis donc, je voulais juste savoir est-ce que tu voudrais être ma femme’ ? J’ai dit Pardon ! Là, il m’a expliqué la série, il était très enthousiaste, il m’a dit qu’il connaissait très bien Melissa (Drigeard) et Vincent (Juillet). Il m’a dit tu lis, tu vois et si ça te plaît tu fais Agnès. J’ai lu et ça m’a tellement plu que j’ai dit oui ».

Alix Poisson aime la télé !

Alix Poisson, vous êtes partout à la télévision que ce soit de la comédie ou du drame, avez-vous besoin de jongler entre les deux ?

Alix Poisson : « Cela dépend ce que l’on reçoit. Disons que si la comédie est formidablement écrite, on a envie d »y aller même si on en a fait une juste avant. Après, c’est vrai que moi j’ai vraiment besoin de faire les deux et je m’épanouis dans les deux du moment que c’est bien écrit et qu’il y a un propos même dans la comédie et là c’était le cas. C’est marrant car cet été, j’ai tournée une comédie, j’ai tourné le long-métrage de Manu Payet et là, je vais enchaîné avec une série de Jean-Xavier De Lestrade avec qui j’ai déjà travaillé, c’est du drame total. C’est une série politique. Cette alternance tant que je peux la conserver, j’adore ! »

Trouvez-vous que la télévision française bouge un plus en série ?

Alix Poisson : « Oui, ça commence car il y a des choses tellement qui ont été faites ailleurs qu’à un moment, on ne peut pas rester sur des acquis. Moi, il y a des moments quand j’allume ma télé et que je vois les rediffusions qu’il y a sur les chaînes du câble, j’ai envie de pleurer. Je dis à mon mari, c’est marrant j’ai l’impression qu’on a été télé-transporté dans les années 90 donc je crois que ça suffit. Je crois que le public est tout à fait prêt à regarder de très bonnes séries, audacieuses ou tout n’est pas mâché, expliqué et tout ça. Après je trouve que l’on peut encore avoir de l’audace ».

Quelle a été votre réaction au moment du cliffhanger brillant de l’épisode 1 ?

Alix Poisson : « Je ne l’avais pas vu venir. La première fois qu’il m’a envoyé les épisodes, je n’avais que les six premiers. Du coup, j’ai dévoré les six premiers en me disant qu’est-ce que c’est que cette histoire. Enfin, est-ce qu’elle est enceinte ou elle n’est pas enceinte ? C’est ça qui est génial à jouer parce qu’elle a l’air tellement parfaite, hyper sympa, elle est tout le temps enthousiaste, très solaire. Je me disais soit c’est la pire manipulatrice de la terre soit il y a encore autre chose en dessous et bon, je vous laisse découvrir la réponse. Mais du coup, ça tient tout le monde en haleine effectivement ».

Tout sur Agnès

Quelle a été votre clef d’entrée dans ce personnage ?

Alix Poisson : « En fait, ce qui m’intéressait c’est qu’on me demandait un truc que l’on ne m’a demandé jusque-là et moi, c’est ce qui m’intéresse. Ce n’est pas un challenge ou une performance. Moi, ça m’oblige à aller dans des zones que je ne connais, que je ne maîtrise pas très bien. Certaines sont faciles d’autres pas et là il faillait absolument que cette fille, et je trouve cela très dur à faire, parce que souvent moi, je trouve très sincèrement que ce sont des personnages très chiants, ces personnages positifs, solaires que tout le monde aime. En fait, les gens s’y attachent pas tant que ça. On s’attache au personnage qui est méchant, celui qui a des problèmes et il fallait que je trouve une façon, ça arrive dans la vie, il y a des gens comme ça où je l’adore, il me fait du bien quand je suis à côté de lui, quand je suis à côté de lui, je me dis qu’est-ce qu’on se marre, qu’est-ce que c’est apaisant. Il a fallu que je cherche ce côté-là de moi et comme Melissa (Drigeard) a eu l’intelligence de me dire, moi je veux qu’on te voit comme on ne t’a pas encore vu même physiquement. C’est très rare qu’on me dise ça. Souvent les réalisateurs ne cherchent pas à me transformer. Ce qu’elle a fait, c’est très subtil de vouloir que j’ai les cheveux longs, que j’ai une frange. Ma source d’inspiration, c’était beaucoup Julia Roberts en toute modestie évidemment, mais dans ce côté malheureusement malgré ce côté Erin Brockovich toujours battante, avec un large sourire ».

Quadras sur M6 !