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Festival de la Fiction de La Rochelle 2023 : avant-premières en séries !

Le but du jeu en festival, c’est de regarder un maximum de séries ! Si le Festival de la Fiction de La Rochelle est une belle vitrine pour les séries françaises et donc mon objectif voir un maximum de séries de notre beau pays. Je profite de cette profusion de séries pour vous donner mes premières impressions sur des séries que vous verrez un jour sur vos écrans. Voici ce que j’ai pu voir en avant-premières de séries au Festival de la Fiction de La Rochelle 2023 !

 

Killer Coaster

(Prime Video – 8×30′)

Pitch : Été 1998. Palavas-les-Flots. Alors que la coupe du monde bat son plein, Sandrine Laplace, une contractuelle empotée qui se prend pour une agente de la CIA, décide d’enquêter sur un mystérieux accident survenu dans le train fantôme de la fête foraine locale. Incompétente mais téméraire, Sandrine infiltre un monde sans pitié – fait de guerres de clans, de barbes à papa et d’autos-tamponneuses – et devra faire alliance avec Carmen et Yvane, deux foraines que tout oppose. Et s’il y avait un tueur dans la fête foraine ?

On sent une volonté de Nikola Lange de réitérer avec le succès de Derby Girl mais Killer Coaster est malheureusement une pâle copie. Malgré la présence de Chloé Jouannet qui avait été excellente dans Derby Girl et qui est entourée de sa mère Alexandra Lamy et sa tante Audrey Lamy, le scénario et les dialogues patinent. Le ton décalé passe moins bien et en devient de l’exagération outrancière ce que Derby Girl avait réussi à gérer avec brio. Néanmoins, le trio mère/tante/fille(nièce) fonctionnent et l’univers de la fête foraine à son charme.

Avis :

 

Irrésistible

(Disney + – 6×30′)

PitchAdèle, créatrice d’un podcast à succès, a un coup de foudre réciproque pour Arthur, mathématicien. Mais dès qu’elle est en sa présence, elle fait des crises de panique et risque même le malaise. Le diagnostic est simple : Adèle est atteinte d’un syndrome de stress post-traumatique, conséquence directe de sa précédente histoire d’amour qui s’est mal terminée. Adèle n’a alors pas d’autre choix que de se tenir éloignée d’Arthur. Mais l’attraction est trop forte…

Une vraie bonne comédie romantique en série portée par un duo d’acteurs Camélia Jordana et Théo Navarro-Mussy merveilleux et, dont l’alchimie à l’écran est évidente. Même si on devine le scénario, les dialogues sont pétillants et parfaitement interprétés.

Avis :

 

66-5

(Canal + – 8×52′)

Pitch : Jeune avocate d’affaires dans un prestigieux cabinet parisien, Roxane voit sa vie bouleversée quand son mari, associé du cabinet, est accusé de viol. Ramenée malgré elle dans la cité de son enfance, elle va tenter de se reconstruire en tant qu’avocate pénaliste au tribunal de Bobigny. 

Quand Anne Landois fait une série, c’est souvent de très haut niveau et 66-5 ne déroge pas à la règle. On s’attache rapidement au personnage de Roxane Bauer et on découvre avec elle les méandres de la justice et en particulier du tribunal de Bobigny qui a sa propre loi. Avec le mari accusé de viol, on a un petit côté The Good Wife à la française qui donne encore plus de piquant à l’histoire de Roxane. Tout est méticuleux dans cette série et fait sens. Canal + retrouve la voie d’Engrenages avec cette série.

Avis :

 

Knok

(13ème Rue – 6×45′)

Pitch : Quentin, un petit employé de société fabriquant des urinoirs – au caractère effacé, abandonné par sa femme – assiste par accident à l’exécution d’un meurtre commandité lors d’une inspection de routine des toilettes d’une station-service. Bien intentionné, il aide même la tueuse, Blanche, dans son travail,la prenant d’abord pour une femme en détresse. Blanche lui explique qu’elle travaille pour KNOK+, application participative secrète, qui facilite le meurtre rémunéré. Devenu un témoin gênant pour la confidentialité de l’application, Quentin n’a d’autre choix que d’en devenir membre, sinon il sera lui aussi exécuté. Il devient donc, par la force des choses, un tueur à gage …

C’est un thriller peu conventionnel et inhabituel que propose 13ème Rue car dans Knok, l’humour fait partie de l’équation ce à quoi la chaîne ne nous avait pas habitué. Il fallait oser tenter le décalage. La série fait beaucoup penser à Chosen mais son ton décalé, en fait une série plus ovni.

Avis :

 

Les Espions de la Terreur

(M6 – 4×52′)

Pitch : La traque des responsables des attentats de novembre 2015 met les services secrets français sous haute tension. Parmi eux, Lucie, agent anti-terroriste de la DGSI expérimentée et déterminée, se bat pour faire avancer l’enquête. Contre l’avis de sa direction, elle s’allie avec Malika, analyste chevronnée de la DGSE. De son côté, malgré la paranoïa qui règne au sein des services, Vincent, major à la DGSI territoriale de Lille, met tout en oeuvre pour protéger sa nouvelle source et lui permettre d’infiltrer le coeur du djihadisme français. L’engagement sans limite de ces héros anonymes, prêts à tout pour protéger la France de nouvelles attaques, va mettre à mal leurs vies privées et réveiller des cicatrices profondes.

On sent l’envie de faire une série au niveau du Bureau des Légendes mais peut-être qu’il y a trop d’efforts en ce sens. Malgré le très bon casting et la réalisation, les personnages manquent de chair et ne parvient pas à avoir cette empathie nécessaire avec eux. Il y a une sorte de distance qui s’installe entre le téléspectateur et les personnages. Néanmoins, M6 propose une série audacieuse par rapport à sa ligne éditoriale. Un pari osé mais appréciable.

Avis :

 

La Tribu

(TF1 – 6×52′)

Pitch : À la tête d’une famille recomposée, Camille (Alix Poisson) et Martin (Jonathan Zaccaï), un couple de quarantenaires amoureux, viennent à peine de s’installer ensemble que leur vie est déjà loin d’être un long fleuve tranquille ! Entre leurs enfants respectifs, sœur, parents, mais aussi leurs ex(s), cette famille compose une véritable « tribu » à l’équilibre forcément instable !
 
Le couple Alix Poisson et Jonathan Zaccaï est parfait et fonctionne du tonnerre. Mais pour créer une famille attachante, il faut un peu plus de personnages bien construits et auxquels on s’attache. Même si le couple Poisson/Zaccaï, ils ne peuvent pas tout faire à eux deux. Les enfants sont trop capricieux, les ex-compagnons irascibles et malgré une bonne ambiance, cela manque un peu d’enjeux.

Avis :

 

 

Droit de Regard

(France 2 – 90′)

Pitch : Alexandra, une trentenaire énergique est une coach professionnelle très appréciée. Hélas le glaucome dont elle est atteinte lui fait peu à peu perdre la vue. Le choc est violent et les conséquences sont d’autant plus lourdes qu’Alexandra est en procédure de divorce avec Yann, le père de ses 2 enfants. Alors que l’audition devant le juge approche, Alexandra réussira-t-elle à convaincre la justice qu’elle peut s’adapter et conserver la garde de ses enfants malgré son handicap ?

Le sujet est poignant et Camille Goudeau propose un jeu très juste. Mais, cela manque de dynamisme dans l’action et il y a une difficulté à faire transparaître la détresse de l’héroïne à l’écran face à une situation inédite. La fin de l’affaire déçoit même si on comprend le message, la fin aurait pu arriver bien plus tôt.

Avis :

 

Les Enchantés

(Arte- 90′)

Pitch : Le papa, c’est Thierry, il est né déficient mental. La petite, c’est Luce. À eux deux, ils forment un bloc d’amour indestructible. Jusqu’au jour où Luce, six ans, va à l’école et prend conscience du handicap de son père. Craignant que le savoir ne les éloigne à jamais, elle décide de ne plus apprendre.

Comment ne pas s’attacher à la petite Luce et son adorable papa ? C’est une jolie histoire qui nous est contée avec une très belle relation père/fille. Grégory Montel est excellent dans le rôle de Thierry, le papa simplet et il donne la réplique à une merveilleuse petite fille Daphné Richard. Cependant, la fin est un peu triste pour ces enchantés…

Avis :

Toutes ces séries sont à voir au festival fiction TV de La Rochelle en avant-première et peut-être un jour sur nos écrans.

Lubiie

Experte dans le domaine des séries, blogueuse passionnée depuis 2006, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival et intervieweuse aux multiples questions en séries. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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