La journée commence bien avec une interview de Max Richter, le compositeur de la série The Leftovers. Après le retour au Forum des Images, pour faire un tour en salle des collections et regarder The Teach loupé pour cause d’interview.

Comme l’année dernière, je reprends les smiley des votes des coupons que l’on nous distribue en début de séance pour élire pour le prix du public. Ainsi, mes votes sont totalement transparents 🙂

The Teach

Zoomer sur un professeur qui enseigne dans une classe qui a vécu un traumatisme celui du meurtre d’un camarade. Un point de vue intéressant mais qui manque de dynamisme. Visiblement les élèves sont impliqués dans cette affaire mais c’est confus.

Série 10x52min
?? Pays : Pologne

Heaven

Avoir une série japonaise en festival ce n’est pas évident car les japonais ne comprennent pas la logique de festival alors en plus hors de chez eux en France c’est encore moins évident. Heaven est diffusée sur une chaîne privée japonaise Woo Woo et Séries Mania a obtenu un seul épisode. Le style japonais est particulier et très centré sur la culpabilité un thème fort au Japon il paraît ainsi on nous parle de prix à payer pour gagner le paradis dans Heaven. Même si l’héroïne a quelque chose, l’empathie ne se crée pas complètement. Après mon seul point de comparaison est l’excellente Women vu en 2014 à Séries Mania. Heaven m’a moins séduite.

Série 6x55min
?? Pays : Japon

The Art of The Television : une série de documentaire de Charlotte Blum sur les réalisateurs de séries TV. Dans cette première partie, les réalisateurs Alan Poul, Rosamary Rodriguez et Tim Van Patten. C’est très instructif et passionnant de connaître le quotidien de ces hommes et femmes qui produisent de l’image pour la télévision. Ces réalisateurs sont drôles et tendres. Charlotte Blum expliquait qu’après 4 heures d’entretien avec Rosamary Rodriguez et son histoire incroyable qui l’a menée là où elle est c’est-à-dire réalisatrice de The Good Wife, Rescue Me ou Outsiders, la réalisatrice était en larme, Charlotte aussi et son cadreur aussi. Pour découvrir ce documentaire passionnant rendez-vous le 6 juillet sur OCS.

Seven Types of Ambiguity

Séries Mania a une telle qualité de programmation en série qu’il n’est pas rare que dès le deuxième jour, je sois déjà emballée par une série et c’est d’autant plus facile quand celle-ci est australienne. Il est rare de voir une série australienne de mauvaise qualité à Séries Mania et ça n’a pas louper Seven Types of Ambiguity est une bonne série. C’est une adaptation du livre du même nom de l’auteur australien Elliot Perlman. Le producteur est Tony Ayres déjà venu à Séries Mania pour nous présenter la brillante The Slap. La comparaison dans la forme du projet et sur le sujet est évidemment flagrante. On sent que Tony Ayres n’est pas allé chercher trop loin, il reprend le principe de l’adaptation de livre et les épisodes à différents points de vue. En plus, Alex Dimitriades joue de nouveau dans cette série estampillée Tony Ayres. Similitudes ou pas, cette série est juste de qualité. Le téléspectateur est tout de suite capté avec la disparition de Sam et ses implications et l’attachement aux personnages est là.

Pour présenter Seven Types of Ambiguity qui fait partie de la compétition officielle internationale, l’actrice Susie Porter qui joue le rôle de Gina. Alors comme elle nous explique, on a l’impression en regardant les deux premiers épisodes qu’elle a un petit rôle mais en fait c’est parce que l’épisode dédié a son personnage est le numéro 5. L’actrice n’a pas lu le livre avant de commencer la série, une demande faite par la production afin qu’elle n’est pas trop de questions à se poser et qu’elle se concentre sur le script. A vrai, c’était mieux comme ça car son personnage dans le livre a juste quelques pages rien de significatif alors que dans l’épisode, elle a un point de vue.

Série 6x55min
??Pays : Australie