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[VIDEO] Jamel Debbouze embarque sa joyeuse troupe dans la sitcom TERMINAL !

Vingt-six ans après la sitcom « H », Jamel Debbouze renoue avec le format et imagine TERMINAL. Dans cette folle aventure, il embarque son ami Ramzy Bedia, son réalisateur favori Mohamed Hamidi ainsi qu’une troupe de comédiens surmotivés Camille Chamoux, Bérangère McNeese, Brahim Bouhlel, Tristan Lopin, Laureen « lapotegenante », Doully, Alexandra Roth et Samuel Bambi et côté écriture Giulio Callegari, Xavier Lacaille, Angela Soupe, Clémence Dargent & Yohan Zaoui. Embarquement immédiat chez Flywingz, bienvenue à bord d’une des compagnies aériennes les plus… surprenantes. Dans un marché aérien toujours plus concurrentiel, la plus low des compagnies low cost doit se démarquer pour ne pas se crasher.

Lors de l’avant-première de Terminal en ouverture du festival Canneseries, j’ai eu la chance de rencontrer une grande partie de cette joyeuse troupe ! Je vous partage mes vidéos avec des talents hilarants et le réalisateur et auteur Mohamed Hamidi qui a été appelé par Jamel Debbouze pour que la machine de la sitcom soit bien fonctionnelle.

 

Interview Jamel Debbouze et Ramzy Bedia

Jamel Debbouzze est le commandant derrière la caméra et Ramzy Bedia, celui devant la caméra ! Deux expériences différents à bord de Terminal.

 

 

Interview PNC Tristan Lopin et Camille Chamoux

 

 

Interview agents de sécurité Alexandra Roth et Samuel Bambi

 

 

Comment réaliser la sitcom TERMINAL ?

Mohamed Hamidi, qui a co-réalisé avec Jamel Debbouze et également participer à l’écriture de la sitcom, révèle ses secrets de tournage pour que l’embarquement soit immédiat dès le premier épisode. En effet, Mohamed Hamidi, qui a travaillé à de nombreuses reprises avec Jamel Debbouze que ce soit sur le Marrakech du rire ou le Jamel Comedy club, était entrain de travailler sur un film. Mais pour cette immense projet de Terminal, l’humouriste, n’a pu s’empêcher de faire appel à son acolyte Mohamed Hamidi pour avoir son avis. Ce qui devait être un avis se transforme en un travail à temps complet comme le dit Mohamed Hamidi : « ça a commencé par l’écriture et puis, après, tu peux pas me donner un coup de main en directeur artistique, et en mise en scène, et en réalisation. J‘ai mis un doigt, je me suis fait emporter et ça fait un an que je fais ça à 100 %. Aucun regret. C‘est génial et d’ailleurs j’y retourne pour la saison 2. En tout cas, je suis en train d’écrire la saison deux avec les auteurs.« 

terminal sitcom
Ramzy Bedia (Jack) et les Réalisateurs Jamel Debbouze et Mohamed Hamidi
© Rémy Grandroques/QUAD+TEN/CANAL+

Quels ont été les principaux défis sur cette sitcom ?

Mohamed Hamidi : « Le vrai défi de la sitcom, c’est à la fois d’être dans un stade de spontanéité, parce qu’on a peu de temps. Ce n’est pas comme la fiction, on peut refaire, recouper et faire un pick-up pour reprendre un petit bout. Là, on fait des séquences qui sont longues de deux ou trois minutes. Donc c’est quasiment des sketchs. Tout en gardant le rythme qu’on pourrait avoir dans une fiction classique, en multipliant les cadres, les axes. C‘est de la captation avec cinq caméras et de la réalisation en direct, après remonter, bien sûr. Mais le vrai défi technique, c’est de capter le moment, vraiment capter un moment unique, alors qu’en fiction, au cinéma, c’est pas ce qu’on fait. On reconstitue un moment avec plusieurs prises, plusieurs axes, on fait des pickup, on va chercher des choses. Là, on crée une situation en mise en scène, on crée une situation qui marche, avec un rythme qui marche, et après, on va capter ça. Ce n’est pas du tout le même principe que que la fiction. C’est complètement différent, on est beaucoup plus proche de la scène ».

Vous avez réalisé des prouesses techniques dans cette sitcom ? Racontez-nous ?

Mohamed Hamidi : « On a inventé deux ou trois trucs sur cette série. On a inventé la tournette, c’est-à-dire ce décor qui tourne à 360 degrés et qui permet d’avoir tous les décors prêt, tout le temps. En plus avec une lumière qui est tout le temps prête. Dès qu’une scène est terminée, le public tourne, c’est un petit tour de manège, et une foisdevant la salle de repos, une fois devant la salle d’embarquement et il y a un côté très ludique pour les spectateurs.  Après, on a fait d’autres inventions techniques, par exemple pour tourner dans l’avion comme on voulait pas occulter la vision des spectateurs, on a créé des espèces de travelling sur les côtés, hyper techniques, que le chef opérateur a monté sur-mesure pour que les caméras soient suspendues sans gêner. On a vraiment tout fait pour que les spectateurs soient toujours en lien direct avec les comédiens. On n’a jamais voulu occulter la la vue. Pareil pour le son, par exemple, perchman était soit très loin ou soit il cachait des micros un peu partout, parce qu’on ne voulait pas un perche, avec son casque, qui se mettent devant un acteur. On voulait que les spectateurs assiste à une vraie séquence de théâtre ».

Est-ce que les réactions du public ont aidé à la réécriture de certaines blagues ?

Mohamed Hamidi : « On a quand même des séances d’écriture, on fait lire à la chaîne, on revient dessus. On a fait une espèce de petit stage tous ensemble, on s’est fait des lectures à la table pendant trois jours. Ensuite, on a une journée de répète sans le public. Globalement, si on n’est pas trop mauvais, quand on arrive devant le public, on a quand même quelques certitudes, on a un peu d’expérience mais il arrive parfois que, bien sûr, on pensait que cette blague marcherait mieux. On réécrit, on se dit, c’est vrai que ce serait plus patate, fini avant cette queue de scène, elle sert à rien fini plutôt, ou alors on cherche, qu’est-ce qu’on pourrait dire d’autres. On demande même parfois au public ou de suggérer des vannes. C’est arrivé, rarement, mais c’est arrivait, et on a réussi comme ça à aller piocher dans la vanne et la punchline chez les gens. Il y en a qui sont montés, assez peu, il y en a deux-deux ou trois, peut être sur les dizaines et dizaines de vannes, qu’il y a dans le programme. »

Qu’est-ce que vous aimeriez que le public retienne de la sitcom une fois la saison 1 vue ?

Mohamed Hamidi : « J‘aimerais qu’ils retiennent qu’on est revenu sur quelque chose de pas facile et qu’on a réussi, malgré tout, à sortir des personnages attachants et une histoire qu’on a envie de retrouver. Ce qui m’intéresse dans ce genre de projet, c’est que quand on voit H, quand on voit bien Friends, quand on voit Seinfeld, c’est qu’on est bien avec les personnages, qu’on ait envie de passer du temps avec eux. Donc, moi, ce que je j’ai envie, c’est qu’ ils adhèrent à notre univers, à nos personnages, qu’ils ont envie de passer du temps avec eux et que ça dure. Je ferais peut-être deux, trois saisons, mais ça pouvait durer dix ans. Avec d’autres gens, d’autres comédiens, d’autres metteurs en scène, on a créé un truc et j’aimerais bien que ça s’installe dans le temps. »

 

Terminal (12×26′) est découvrir à Canal +

Lubiie

Experte dans le domaine des séries, blogueuse passionnée depuis 2006, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival et intervieweuse aux multiples questions en séries. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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