The Politican, c’est la première série de Ryan Murphy avec son deal Netflix ! Comme je le disais dans le Podcast #3, rien que pour ça, il faut avoir la curiosité de voir The Politician. J’ai été curieuse et j’ai regardé les 8 épisodes de 45 min en binge-watching. C’est du pur style Murphy dans le genre comédie donc on se rapproche plus d’un Glee que d’un Nip/Tuck (même si j’ai trouvé que le générique me faisait penser à celui de Nip/tuck). D’ailleurs, sont crédités comme créateurs à ses côtés ses fidèles compagnons de Glee à savoir Ian Brennan et Brad Falchuck. The Politician raconte l’histoire de Payton Hobart qui est convaincu depuis l’âge de 7 ans que son destin est de devenir Président des Etats-Unis. Sa première campagne politique, il va la mener au sein de son lycée Saint Sebastian où il découvrira ses premières tourments politiques…
Ryan Murphy et la politique Netflix ?
Netflix ou pas Netflix, le style Ryan Murphy est bien là et rien n’est altéré. On aurait pu très bien voir cette série sur une chaîne télévision traditionnelle comme sa maison favorite jadis, la FOX (le studio de production est la 21th Century Fox). Ryan Murphy ne semble pas vraiment profiter des libertés de Netflix comme plus de sexe, plus de jurons ou plus violence ou autres excès interdits sur une network américaine. C’est pourquoi, on voit de temps en temps des ressemblances entre The Politician et Glee. D’autant plus, que ça chante aussi dans The Politician. Ben Platt qui a le rôle titre est non seulement parfait dans son rôle de Payton Hobart mais il pousse aussi très bien la chansonnette. Puis, Ryan Murphy ne semble pas se servir des avantages de la plateforme d’avoir une série sans interruptions publicitaires où il faut mettre un suspens pour inciter le téléspectateur à revenir après la pub et il ne profite pas de l’effet binge watching. En effet, rien ne m’a réellement poussé à poursuivre l’histoire de Payton et ses petits camarades. Ayant une impression de déjà vu, je n’aurais peut-être pas continué si ma curiosité, si je n’avais pas ce désir de voir dans son entier la première série de Ryan Murphy sous la bannière Netflix. A vrai dire, on voit très vite que la série dérive de son ambition politique pour s’épancher sur les maux des adolescents. Un thème connu et rabâché mais qui nécessite vraiment un angle unique pour captiver l’attention ou avoir des personnages tellement forts. Or, en dehors de Payton et peut-être le personnage d’Infinity (Zoey Deutch) et sa grand-mère Dusty (Jessica Lange toujours au top), les autres personnages sont quasi insignifiants seulement au service de ces trois-là. En plus, ces personnages ne sont pas aidés par une intrigue qui avance sans avancer. Il se passe beaucoup de choses, parfois même c’est confus, mais le fil conducteur n’avance pas pour autant et pour nous amener à l’épisode 8, c’est laborieux.
Cependant, cet épisode 8 et final de la saison 1 est intéressant. Il montre l’ambition de Ryan Murphy de suivre un jeune de ces débuts politiques à la Maison Blanche car oui je pense que Payton Hobart sera sûrement président des Etats-Unis un jour. Du moins, on sent que c’est sur quoi les créateurs de la série tendent. Cet épisode 8 revient au sujet central de la série, la politique et achève toute la partie sentimentale ado des épisodes précédents. Même si Payton est agaçant avec sa fausse réticence, il poursuivra son destin et c’est tout ce qu’on lui demande. Ainsi, l’épisode final de la saison 1 annonce les nouvelles ambitions politiques de Payton Hobart. Après la présidence du bureau des élèves du lycée, le nouveau échelon politique se trouve à New-York, ville tant appréciée par monsieur Ryan Murphy.
Le clin d’oeil de Lubiie
Dans The Policitian, j’ai repéré des petites choses que j’ai envie de vous faire partager :
Dans l’épisode 6 de The Politician, la chanson finale « I you go away » de Shirley Basset est l’adaptation de la chanson « ne me quittes pas » de Jacques Brel ».
On n’est bien dans une production Ryan Murphy car on retrouve les acteurs chouchous de celui comme Jessica Lange dans le rôle de Dusty Jackson ou Dylan McDermott dans le rôle du père d’Astrid.
Si vous aussi, l’acteur qui joue River, David Corenswet, vous fait craquer sachez que c’est un acteur qui débute vraiment. Son premier rôle de guest star date de 2015 et il est aussi co-auteur d’une petite comédie de 7 min. Visiblement sur le net, beaucoup d’entre nous sont déçus du départ soudain du personnage de River malgré quelques petites apparitions sous la forme d’esprit.
Est-ce que vous aussi, vous êtes dit que l’histoire d’Infinity Jasckson ressemble beaucoup à celle de Gypsy Rose dans The Act ? Personnellement, le rapprochement a été direct et même si Zoey Deutch défend son personnage : « Le seul élément similaire, c’est syndrome de Munchausen par proxy. Mais dans son essence, c’est très différent parce qu’Infinity croit vraiment ce qu’on lui a dit sur elle. Et elle croit que c’est pour ça qu’elle est comme ça. Elle fait tout ce qu’elle peut pour survivre »(source THR) Le scénario est très ressemblant, Gypsy Rose croyait aussi sa maman quand elle lui disait qu’elle était malade pendant des années, dans The Act, on découvre son réveil en quelques sortes.
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