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En Immersion

La drogue, Ce cancer

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Synopsis : Atteint d’une maladie neurologique incurable, un flic de bureau sans histoire infiltre un réseau de trafiquants qui tente d’inonder Paris d’une nouvelle drogue mortelle. Remarquablement interprétée, à la mise en scène stylisée, En immersion est une série noire intime et sans concession, dont l’essentiel tient à l’humanité de ses personnages.

Durée : 45 minutes
Mini-série de 3 épisodes
Pays : FranceDiffuseur : Arte

Le saviez-vous ?

  • Philippe Haïm est connu pour avoir réalisé le film Secret Défense et la saison 2 de Braquo
  • Pour En Immersion, Philippe Haïm s’est remis à la composition 20 ans après pour produire 75 minutes de musique pour la mini-série

Pourquoi regarder En Immersion ?

  • ambiance noir et blanc
  • infiltration dans le monde la drogue
  • relation père/fille tumultueuse

Que dire sur cette mini-série ? Le titre de la mini-série est particulièrement bien choisi car en trois épisodes l’immersion est totale. Mais, une immersion angoissante, ce noir et blanc expressionniste pour Philippe Haïm est horriblement oppressant pour le téléspectateur, accompagné d’une musique originale se rapprochant des films muets d’horreur.

En effet, le sujet se prête à ce genre d’ambiance sombre car ce sont quatre destins mis à nus et qui sombrent doucement mais sûrement en 3 épisodes : Michel atteint d’un cancer, sa fille Clara s’enfonçant dans la drogue, Guillaume dealer en col blanc avec son ambition démesurée, Soudoumbé, soumis à son statut de sans-papiers. D’ailleurs, le dernier profil dénote par son lien indirect avec les trois autres donc on ne comprend pas ce que son histoire vient faire dans le récit. Tous sombrent et le noir et blanc accentue cette sensation. En plus, Michel, atteint de maladie, souffre d’hallucinations sorte de chimères filmées au ralenti qui rendent cette ambiance encore plus étouffante.  Tellement étouffante qu’on rêve d’en sortir.  Se sentir concerné par la descente de chaque personnage paraît improbable. Trois épisodes trop courts pour s’attacher aux protagonistes peu importe leurs tragédies et des dialogues surréalistes :

Homme : Je connais des pauvres et la seule chose qu’ils ont c’est de l’argent
Guillaume : Et moi, je connais des cons et la seule chose qu’ils ont c’est des rêves.

En Immersion, c’est conceptuel mais surtout angoissant au possible sûrement le message voulu encore faut-il vouloir le voir…

 

Lubiie

Plus de 10 ans d'expertise dans le domaine des séries, blogueuse passionnée, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival, intervieweuse aux multiples questions en séries ou chroniqueuse radio. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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