UNE AMITIÉ DANGEREUSE

(France 2 – 4×52′)

Pitch : l’histoire de deux jeunes filles, que lie une forte amitié : Marie de Rohan-Montbazon, duchesse de Luynes puis de Chevreuse, vive et enjouée, libre de corps et d’esprit, et Anne d’Autriche, reine de France, prude et timide qui, mariée trop jeune et délaissée par son mari, le roi Louis XIII, souffre de neurasthénie. Marie n’aura de cesse de rapprocher le couple royal… dans un premier temps…

Une série historique qui a du mordant ! Les intrigues à la cour du roi deviennent passionnantes grâce Marie de Rohan-Montbazon qui fait tout pour pimenter la couronne. C’est une jolie histoire d’amitié entre deux femmes et aussi une savoureuse histoire de complot et de pouvoir au temps de Louis XIII merveilleusement bien interprété par Jéremy Gillet !

Avis :

LE MONDE N’EXISTE PAS

(Arte – 4×45′)

Pitch : Un journaliste, convaincu que son amour de jeunesse est innocent du crime dont on l’accuse, revient enquêter dans la ville où il a grandi et qu’il a fuie. Adaptation du roman de Fabrice Humbert.

C’est un monde singulier dans lequel, on entre avec un héros torturé, interprété avec justesse par Niels Schneider. Même s’il y a une enquête à mener, il y a quelque chose d’intrigant qu’on ne parvient pas totalement à saisir pour notre plus grande plaisir et qui donne envie de se plonger dans ce monde où le passé a son importance.

Avis :

MURDER CLUB

(M6 – 4×52′)

Pitch : Lorsqu’une jeune policière de la crim est mise au ban de son unité après avoir laissé échapper le seul témoin dans la traque d’un serial killer, elle n’a d’autre choix que de faire équipe avec un autre paria, un ancien profiler dépressif et trouble, pour réparer sa faute et tenter d’arrêter le meurtrier avant qu’il ne soit trop tard.

Quand l’alliage comédie et polar ne fonctionne pas véritablement. Il y avait une bonne idée de départ en s’inspirant de Stéphane Bourgoin, imposteur qui s’est auto-proclamé spécialiste des tueurs en série. Malheureusement, l’exécution est laborieuse à tel point l’intrigue devient confuse entre l’enquête fil rouge et l’enquête du moment et le manque de moyen se voit à l’écran comme par exemple, la scène de la tête, on a vu mieux en effets spéciaux… Mention spéciale à Catherine Hosmalin qui parvient à illuminer l’écran avec son rôle secondaire plus que les principaux.

Avis :

OURIKA

(Prime Video – x52′)

Pitch : 2005, dans une cité de la banlieue parisienne en proie aux émeutes, la famille Jebli règne en maître sur le trafic de cannabis. Alors que les quartiers s’embrasent, un grand coup de filet des Stups fait exploser le clan. Driss, le plus jeune fils est contraint de reprendre l’affaire familiale alors qu’il se destinait à une carrière dans la finance. Face à lui, William, un flic de quartier débutant et ambitieux, est déterminé à le faire tomber. Leur ascension parallèle fulgurante va changer leur destin à jamais.

L’approche est intéressante, en revisitant les émeutes de banlieue de 2005, cependant, au-delà d’une profusion d’action, de tirs et de séquences mouvementées, la série manque de corps et d’un scénario engageant. Elle aborde un thème récurrent : celui d’un jeune reprenant les rênes d’une entreprise familiale liée au trafic de drogue, mais le fait de manière peu originale.

Avis :

HOMEJACKING

(OCS – 6×35′)

Pitch : Une magnifique maison d’architecte perdue au milieu de la forêt. Un matin, un couple bourgeois est victime d’une intrusion. Un agresseur cagoulé débarque chez eux et les séquestre violemment. On ne sait pas réellement ce qu’il cherche : voler, violer, tuer ? Peut-être a-t-il une tout autre intention à laquelle personne ne s’attend…

Malgré quelques faux raccords, la série est intrigante. Le couple interprété par Marie Dompnier et Yannick Choirat est étrange à souhaits et semble cacher des secrets forts intéressants. L’épisode 2 apporte une lecture différente à l’épisode 1, il y a définitivement quelque chose de fascinant à l’intérieur de cette maison et de ce couple…

Avis :

MACHINE

(Arte – 6×48′)

Pitch : Une jeune héroïne solitaire maître de kung-fu et un ancien toxico reconverti au marxisme unissent leurs forces pour mener la révolte ouvrière dans une petite ville de province.

C’est une proposition audacieuse et de genre qui a le mérite d’exister : allier le Kung-Fu et Karl Marx il fallait oser ! Margot Bancilhon est époustouflante dans le rôle. Mais, le démarrage est un peu long et au bout de deux épisodes, on aimerait que la machine soit un peu plus rapidement enclenchée.

Avis :

Voici mes premières émissions en pleine ébullition du festival ! Les avis peuvent changer avec la suite mais il est vrai que les deux premiers épisodes laissent entrevoir la promesse d’une série.