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THE GILDED AGE : Le Downton Abbey américain par son créateur anglais !

Et si la suite de Downton Abbey se passait en Amérique ?  En tout cas, c’est l’idée de Julian Fellowes, connu du grand public en tant que créateur de Downtown Abbey en créant la série THE GILDED AGE qui a co-écrit avec Sonja Warfield, qui a notamment travaillé sur la série comique Will & Grace. Le Gilded Age ( littéralement « période dorée » en français) correspond à la période qui suivit la Guerre de Sécession aux Etats-Unis. A ce conflit qui coupa la jeune nation en deux succéda une ère de prospérité. C’est dans cette Amérique en pleine reconstruction, en 1882 plus précisément où la jeune Marian Brook quitte sa Pennsylvanie natale pour tenter sa chance à  New York City après la mort de son père pour vivre avec ses tantes Agnes van Rhijn et Ada Brook . Accompagnée de son amie  Peggy Scott , écrivaine en herbe en quête d’un nouveau départ. A son corps défendant, Marian se retrouve au beau milieu d’un conflit entre une de ses tantes, descendante de grande famille et ses voisins George et Bertha Russel. Lui est un impitoyable magnat des chemins de fer, tandis que sa femme, tout aussi ambitieuse, l’accompagne dans ses projets. Dans un monde en pleine révolution, Marian devra choisir son camp : Suivre les règles dues à son rang, ou bien créer son propre chemin ? Côté casting, on retrouve Louisa Jacobson, la fille de Meryl Streep dans son premier grand rôle en télévision, mais également Christine Baranski (The Good Wife, The Good Fight), Carrie Coon (The Leftovers) et Cynthia Nixon (Sex & The City & And Just Like That). The Gilded Age, une série HBO à voir en US+24 sur OCS.

 

Pourquoi regarder la série THE GILDED AGE ?

Pour les fans de Downton Abbey ! À défaut d’avoir la suite de Downton Abbey ailleurs qu’au cinéma, Julian Fellowes propose d’exporter son savoir-faire anglais au service des Etats-Unis. The Gilded Age s’apparente en de nombreux points à une version américaine de Downton Abbey.

L’âge d’or américain ! Découvrez une Amérique en pleine âge d’or après une guerre de Sécession sanglante. Dans cette version américaine de formule Downton Abbey, il est question de racisme et de guerre sociale entre les aristocrates d’antan et les nouveaux riches mais aussi de ce début de la question du mérite prémices du « rêve américain ». Ce sont des problématiques qui n’avaient pas lieu d’avoir dans Downton Abbey et qui le seront dans The Gilded Age.

La guerre est déclarée entre Carrie Coon et Christiane Baranski ! Deux talentueuses actrices se livrent à une bataille de noblesse. Toutes les deux sont incroyables dans leurs rôles et nous promettent de savoureux moments à l’écran.

 

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Renée Benton, Carrie Coon,Christine Baranski, Cynthia Nixon & Louisa Jacobson © Alison Cohen Rosa | 2022 Home Box Office Inc All rights reserved HBO © and related channels and service marks are the property of Home Box Office Inc

J’ai l’impression que Julian Fellowes a repris les ingrédients de Downton Abbey et les a mis à la sauce américaine. Mais, sans l’élégance de son cousine anglaise. En effet, en dehors de la rivalité entre les personnages de Carrie Coon et Christine Baranski qui se déclarent ouvertement la guerre et la problématique des gens de couleur avec le personnage de Denée Benton, on retrouve des similitudes avec Downton Abbey comme une romance interdite homosexuelle, la jeune Marian Brooks qui hésite à céder aux avances d’un certain Tom Raikes comme une Lady Mary et son Matthew, une  tante Agnès van Rhijn, issue de vieille aristocratie qui a des faux airs de Lady Violet avec des répliques acerbes mais moins aiguisées que son ainée ou une jeune servante Birdget qui ressemble forte à la jeune Daisy. C’est assez déconcertant au premier épisode, on a l’impression de reprendre Downton Abbey à zéro mais aux Etats-Unis.

Néanmoins, les dialogues sont bien moins raffinés, les intrigues sont un peu plates manquant d’enjeux captivants et les décors extérieurs font bas de gamme. On voit les effets spéciaux mal faits alors que les intérieurs sont délicatement décorés. Enfin, on sent que le personnage de Peggy Scott est perdue dans cette fourmilière blanche justifiant en permanence de sa présence dans une Amérique encore très et trop raciste. Ne parlons pas du personnage de Cynthia Nixon un peu nunuche. Mais, étrangement au fil des épisodes, j’en ai vu 5, les épisodes ne durant pas 1h20 comme le pilote, on finit par se sentir chez soi et on prend de plus en plus plaisir à vivre dans cet autre siècle à l’âge d’or de l’Amérique !

 

Ma note :

The Gilded AgeOCS

Lubiie

Experte dans le domaine des séries, blogueuse passionnée depuis 2006, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival et intervieweuse aux multiples questions en séries. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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