PANDA a quelques fans et pas que Stan, le policier, puisqu’il revient pour une saison 2 ! Ça y est ! PANDA a fait la paix avec son passé et le voici de nouveau prêt à en découdre avec les criminels de tout poil… à condition qu’ils ne courent pas trop vite. Nouveaux meurtres, nouvelles enquêtes, mais toujours les mêmes tongs, les mêmes chemises à fleurs, le même poney et la même zénitude ! … ou presque. Lui, l’apôtre du câlin, va en effet se retrouver confronté à son plus redoutable adversaire : l’Amour.
Lors du festival CreaTVty, j’ai eu la chance de rencontrer le plus grand fan de PANDA à savoir Maxence Lapérouse, interprète de Stan, le policier qui connaît la carrière de Victor Pandaloni avant qu’il vire totale zenitude ! Le comédien nous donne l’état d’esprit de son personnage en début de saison 2 mais aussi comment il voit les relations de Stan avec ces coéquipiers Panda et Lola.
Réaliser PANDA saison 2 !
Et dans ce même festival, j’ai pu échanger avec le réalisateurJérémy Mainguy qui a réalisé les deux premiers épisodes de la saison 2 et auparavant les épisodes 3 à 6 de la saison 1. 22 jours de tournage dont 21 jours de vents voire vents violents à plus de 60 km/h. C’est l’occasion d’aborder le tournage en pleine nature et ces tons chauds que proposent à l’image la série PANDA et qui nous plonge, téléspectateur, dans un moment de zenitude totale !
En terme de réalisation, quel est le principal challenge de réaliser une saison 2 ?
Jérémy Mainguy : « Le principal challenge pour moi, c’est déjà une saison 2. La seule raison de faire une saison 2, c’est qu’elle soit meilleure que la première. Donc le premier challenge, il est là c’est-à-dire qu’il faut savoir se renouveler dans la mise en scène, dans l’écriture, savoir faire évoluer les personnages dans le temps. On a toujours moins de temps pour préparer la saison 2 que sur une saison. Donc c’est toujours une espèce de calendrier encore plus serré en se disant on va essayer de faire mieux, mais avec moins de temps et en moins de temps. En même temps, on a déjà nos personnages qui ont déjà été installés, on a déjà notre univers visuel qui est déjà assez fort. Ça nous permet de prolonger, de faire des choses qu’on n’a pas eu le temps de faire en première saison. Donc c’est assez excitant aussi de prolonger même le travail avec des collaborateurs, avec des gens, avec un chef opératuer à qui on a mis en place des choses, c’est super, ça va plus vite. »
Est-ce que la Camargue participe à l’identité visuelle de la série ?
Jérémy Mainguy : « On était très excités par l’idée de venir tourner en Camargue pour ça, parce qu’on savait qu’on allait tourner en anamorphique. On savait qu’on allait pouvoir profiter vraiment de ce format dans ces paysages-là. C’était parfaitement adapté. C’était hyper important pour en tout cas pour moi, de faire de l’image sur une comédie parce que je vois trop de comédies. On se dit bon, l’image est un peu moins importante. Tout le monde me disait tu verras en comédie, tu n’auras pas le temps de faire de l’image et tout. Et donc on s’est dit, on va faire une comédie avec une image très léchée. On a tourné de la Camargue jusqu’à Gruissan en passant par Palavas Sète, ça a été assez large. C’est des paysages très divers, c’était vraiment parfait. Palavas qui est un mélange de couleurs, de patchwork, d’architectures, c’est très très intéressant à filmer. »
Comment on dirige un chanteur devenu comédien ?
Jérémy Mainguy : « C’est particulier parce qu’on se rend compte qu’un comédien qui est chanteur, il a déjà un rythme lui-même. Il a le sens du rythme. Et comme en comédie, on a besoin de rythme. C’est assez agréable d’avoir quelqu’un qui connaît la longueur d’un silence, la justesse d’un silence, la justesse d’une reprise. En plus, c’est un chanteur qui se met en scène dans ses spectacles. Il sait donner, transmettre des humeurs, jouer avec les émotions des gens. Quant à Ophélia (Kolb), c’est une parfaite collaboratrice. Comment dire. Elle est très technique. Ophélia, elle sait tout faire. Elle peut faire du drame, de la comédie et en plus, elle s’éclate à chaque fois. Elle rebondit sur tout ce qui se passe. Donc si la réplique n’est pas la bonne, Ophélia derrière elle, ça va être encore plus drôle. »
Panda saison 2 (6×52′) est à voir sur TF1