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Interview de Simon Astier et ses VISITORS !

Découvrez la première série Warner TV Original française ! VISITORS a été créée et réalisée par Simon Astier. Le créateur de la série y joue même le rôle principal en la personne de Richard Garcia. L’aventure se situe à Pointe-Claire, une petite ville où ont grandi trois trois amis d’enfance, Richard, Bob et Mitch. Richard suit les traces de son grand-père et intègre la police, mais l’accueil qui lui est réservé n’est pas des plus chaleureux. Le soir-même, à la nuit tombée, deux lueurs étranges percutent le ciel. C’est alors que de mystérieux événements surviennent dans la ville…

L’avent-première de la série a eu lieu Séries Mania et c’est à ce moment-là que j’ai eu la chance de rencontrer une gros partie du casting dans une ambiance très chaleureuse ! Simon Astier était entouré de ses comédiens : Florence Loiret-Caille, Damien Jouillerot,  Tiphaine Daviot, Delphine Baril & Jérémie Dethelot. Un échange qui a permis d’en savoir plus sur Visitors et ses secrets !

 

Simon Astier, la tête pensante des VISITORS

Simon Astier a fait ses débuts dans le film Mariages ! Mais, c’est dans la série Kaamelott de son frère Alexandre Astier, que Simon Astier révèle son talent au grand public. Fort de ce succès, il créé et réalise la série Herocorp, la première série de super-héros française. Tout comme dans Visitors, Simon Astier assurait déjà trois casquettes : auteur/réalisateur/acteur principal. Pour Visitors son inspiration vient des films du type Gremlins,  Ghostbusters et les vieux Spieldberg.

 

Vous avez trois casquettes sur la série VISITORS celle d’auteur/créateur, de réalisateur et d’acteur principal. Comment avez-vous gérer les trois postes ?

Simon Astier : « En fait, c’est d’arriver à avoir l’attention sur surtout et forcément de faire le moins de sacrifices possible et de se laisser porter aussi par ce rythme là qui est intéressant. Parce que si on le subit, c’est pas possible de faire ça. Donc si on se dit que ça va être extrêmement dense, qu’il va falloir fournir des idées, des solutions de tournage, des petites réécritures, s’adapter au rythme sans le subir fait que ça crée une espèce de d’ébullition intérieure qui est intéressante. Et essayez de lâcher le moins chose possible. C’est ça aussi ».


Qu’est-ce que cela apporte à la série que vous ayez ces trois casquettes ?

Simon Astier : «  J’ai hésité aussi longtemps de refaire ça, mais je pense que ça marque un projet. Ça la rend singulier parce qu’il est proche de celui qui le crée. Mais c’est un processus de création qui est très collectif aussi. Il y a Nicolas Garnier, avec qui on a, on a pensé l’histoire, c’est le directeur artistique, avec qui on échange tous les jours. J’ai un producteur qui est très présent aussi. Et puis tous les acteurs prennent leur partition, tous les tous les chefs de poste. Moi, je suis là et je pose un monde et je dis ‘Voilà, venez, on fait ça‘. Mais tout le monde fait vibrer ce truc là encore plus fort. Vraiment, je ne suis pas tout seul à. C’est impossible de faire une série tout seul »

Visitors, c’est la première série Warner TV française ! Bravo, vous avez été sélectionné suite à un appel à projet. Est-ce qu’on a une pression d’inaugurer les productions françaises de Warner TV ? Est-ce qu’on a plus de liberté ?

Simon Astier : « Liberté absolue !  La pression ? Non, parce qu’au final, on est entouré de gens bienveillants et mais que ce soit pour moi, que ce soit mon producteur ou le diffuseur ou mes partenaires, au contraire. […] On est entouré par des gens qui savent ce qu’ils sont, qui sont motivés pour pousser la singularité du projet. Voilà. Et à aucun moment, ils ont voulu le ramener vers un truc ou on va chercher plein de gens en se disant que peut être que si on coupe ça. Non, au contraire, ils ont dit on va aller dans une direction bien franche et on va tous  parler le même langage dans cette série pour bien comprendre ce qu’on fait, pour le rendre très singulier. Et ça c’est super. Pour le coup, c’est vraiment une vraie chance quoi ».

visitors simon astier
Simon Astier © Warner TV

 

Les habitants de Pointe-Claire !

Qu’est-ce qui vous a attiré dans ce projet Visitors ? Qu’est-ce qui vous a séduit chez vos personnages ?

Tiphaine Daviot : « C’est fun. Moi j’aime bien les projets qui sortent un peu de l’ordinaire et qui touchent au genre justement parce qu’on en fait peu. Je trouve ça intéressant, justement, ce risque là et ce plaisir là. Et même le plaisir enfantin dont parle Simon. J’ai eu la même éducation cinématographique et c’est fun de pouvoir le faire en France, à la fois sérieusement et dans le plaisir de raconter des histoires là qui sont un peu trop rares. Donc voilà, en plus chapeauté par Simon, il y a quelque chose qui donne très envie. Je ne regrette pas du tout mon choix. C’est très cool. Et en dehors du fait qu’il y ait peu de projets de science fiction, il y a aussi toute la qualité de l’écriture. C’est à dire que vraiment l’écriture , tu reçois ça en tant que comédien. Tu fais ‘Ah oui, d’accord’. Mais ce n’est pas que parce que c’est de la science fiction qu’on n’a pas l’habitude, c’est aussi parce que la manière d’écrire est particulière. C’est drôle, mais c’est très fin en même temps. Et ça, c’est pas tous les jours qu’on reçoit des textes comme ça, c’est même pas très souvent ».

Damien Jouillerot : « C’est vrai que ça reste une série où on peut rire, mais en même temps on peut être ému. Il y a de l’amour, il y a plein de choses.  On passe par plein de phases. Et puis à la lecture, en fait, c’est tellement bien écrit qu’il y a rien n’a changé. En fait, tu viens pas souvent le voir en disant je trouve que cette réplique là, je ne vais pas la lire là ».

Delphine Baril : « Je joue le personnage de Sharon. Qui est exactement ce que j’aime jouer. Enfin un des personnages que j’aime jouer, qui est très populaire, revancharde, vulgaire, grande gueule. J’adorais. J’aime bien jouer, les timides aussi, mais c’est un autre truc. Et voilà, c’est hyper bien écrit, c’est rock’n’roll, c’était génial. Enfin, j’ai sauté dessus. Et puis il a une façon de diriger qui est très bienveillante, donc c’est rare dans ce métier. Et dans un truc immersif. Tout de suite, il est généreux et il a un tempérament calme, même s’il est anxieux parfois, j’imagine, mais c’est un vrai plaisir. Et il laisse la part à l’impro, beaucoup au personnage, ce qui n’est pas mal ».

Jérémie Dethelot : « Moi, c’est par rapport à la personne qui porte le projet. Et moi, Simon, je le suis depuis très longtemps. Donc, quand il m’a contacté pour faire le projet et il m’a dit le pitch ça envoyait direct. Il m’a dit tu verras et tu me diras. Dans ma tête, je savais à 90 % que c’était bon ».

Florence Loiret-Caille : « Ce qui m’a séduit c’est de faire partie d’un groupe. J’ai accepté alors que j’ai même pas lu. Si j’avais fait une petite enquête parce que chez j’ai un background d’enquête. Je l’ai wikipediaisé, je l’ai googlelisé. J’ai regardé un tas de vidéos, images et je me suis dit il a l’air bon. J’avais qu’il faisait des trucs plutôt chiadés ». 😆😆😆

 

VisitorsWarner TV

Lubiie

Experte dans le domaine des séries, blogueuse passionnée depuis 2006, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival et intervieweuse aux multiples questions en séries. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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